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Qu'est-ce qu'un correcteur ?

Qu'est-ce qu'un correcteur ?

Posté le 02/04/2021

plumedesmots-correction.com
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Mais quelle question ! Un analyseur. Un traqueur. ...
2021-04-02T00:00:00+02:00

Mais quelle question !

Un analyseur. Un traqueur.

 

Qu’est-ce qu’un correcteur ?

Définitions d’après les dictionnaires : « Celui qui corrige », « vérification et correction d’un texte ». Définitions bien vagues. Le correcteur professionnel n’est pas uniquement celui qui vérifie et corrige un texte. Son travail est plus subtil. Il est en profondeur. Il est minutieux.

Qu’est-ce qu’un correcteur ? Quelle question ! À l’inverse de ce que beaucoup d’individus pensent, le correcteur ne lit pas. Il ne s’attarde pas sur l’histoire, à l’aimer, à le détester, à donner un avis. Le correcteur est un analyseur et un traqueur.

Il analyse chaque phrase, de la majuscule au point. Il traque du premier mot jusqu’au mot « fin ». Le correcteur travaille sur la langue, au respect des règles de français, au sens des phrases, l’uniformité des règles. Il est bon de rappeler qu’il existe deux règles : les règles traditionnelles et les règles de la réforme. Beaucoup pensent que cela ne concerne que l’orthographe de certains mots : faux. Cela touche aussi la conjugaison et la différence est de taille : des accords deviennent invariables. Il est donc important de connaître les deux règles, car le texte doit en suivre une seule. Impossible de mélanger les règles traditionnelles et les nouvelles règles. Cela s’appelle l’uniformité du texte.

Le correcteur intervient sur :

— Grammaire : ensemble de règles d’usage que l’on doit connaître pour parler et écrire correctement une langue. La grammaire est la structure même de la langue. Syntaxe, respect des règles d’accord et de conjugaison.

— Orthographe : ensemble de règles qui régissent la manière d’écrire les mots d’une langue.

— Typographie : usage des capitales, des italiques, des espaces, en accord avec le Lexique des règles typographiques en usage à l’imprimerie nationale.

— Vocabulaire : ensemble des mots d’une langue. Sur ce point, le correcteur élimine les pléonasmes, les répétitions, et autres confusions de sens.

— Ponctuation.

— Les éléments contextuels : vérification des informations (dates, lieux…)

Il s’agit d’un travail qui réclame de la patience, de la passion. Être correcteur est un métier, un métier qui s’apprend et qui ne s’improvise pas. La langue française est subtile. Elle est complexe sur bien des points. Être « bon » en français ne suffit pas pour exercer correctement ce métier.

La concurrence déloyale

Après cet article, je risque de recevoir des remarques en pleine poire ; excepté que je suis légitime pour passer le message, tandis que ceux qui viendront « rager » ne le seront sans doute pas.

Tout d’abord, petites définitions :

Concurrence (Dictionnaire Larousse) : n.f.

« Rivalité d’intérêts entre personnes, activités qui tendent au même but ; compétition entre des commerçants qui tentent d’attirer à eux la clientèle par les meilleures conditions de prix, de qualité… »

Concurrence déloyale :

Désigne un abus de pratique commerciale. Elle peut engager la responsabilité délictuelle sous trois conditions : la faute (manquement aux obligations), le préjudice, le lien de causalité.

Le métier de correcteur n’est, malheureusement, pas une activité réglementée. N’importe qui peut se prétendre « correcteur » et proposer des services de correction, alors que ce métier demande une formation précise. Les correcteurs professionnels certifiés ont donc une formation pour exercer, et ils vivent (ou espèrent vivre) de leur travail.

À côté de cela, nous avons trois sortes d’individus :

—  Les amateurs : Ce sont des particuliers qui se lancent dans des services de correction, souvent gratuits ou le tarif est bien dessous du marché.

—  Les amateurs « professionnels » : Ce sont des particuliers qui ont monté leur autoentreprise de prestations de correction, mais sans aucune formation. Pour cela qu’ils restent, à mon sens, des amateurs et non des professionnels.

—  Les professionnels déloyaux : Il s'agit de vrais professionnels, mais qui pratiquent des tarifs bien en dessous du marché. Comme dans n'importe quel métier, si ton travail a de la valeur, tu ne brades pas ton tarif. Certains travaillent en un temps record et cela met la puce à l'oreille ; corriger correctement un roman de 60 000 mots en trois jours est impossible. Sauf en utilisant uniquement un logiciel de correction et cela ne garantit pas la qualité du travail, bien au contraire.

Désormais, j’ai deux histoires à vous raconter.

La première est celle de deux auteurs (qui ne se connaissent pas) qui ont engagé des amateurs « professionnels ».

Dans un cas, l’auteur a rapidement douté en remarquant une très faible correction de son texte ; une correction toutes les 10 pages. Après un passage chez un correcteur professionnel, il s’est remercié de ne pas avoir édité.

Dans le second cas, l’auteur a, malheureusement, édité en toute confiance. Les retours des lecteurs l’ont alerté. Résultat : conflit avec entre l’auteur et le correcteur, négociation de remboursement… Cependant, retournez voir la partie de la concurrence déloyale et n’oubliez pas la responsabilité délictuelle. Car le manquement aux obligations et le préjudice sont bien réels. Le correcteur n'avait rien corrigé . Pire, il avait rajouté des fautes et cassé toute la mise en page.

Et la seconde histoire est celle d’un amateur qui propose des services de correction. Il ne serait qu’un inconnu, je laisserais couler, mais je connais cette personne et je connais donc son niveau de français… et il propose des services de correction. Gratuits, mais est-ce légitime pour autant ? En plus de passer à côté des erreurs, il peut aussi en rajouter.

Chaque métier, chaque activité, demande des compétences. Et vous savez ce qui est le pire ? C’est quand les maisons d’édition vont chercher ces personnes pour tirer les tarifs vers le bas. Concurrence déloyale, et je n’ai pas honte de le dire.

Les vrais professionnels savent dans quel pétrin ils s'embarquent s'ils exercent mal leur travail. Toutefois, est-ce que les amateurs le savent ? Dans le fond, peu importe. Faudra assumer les responsabilités un jour.

Attention :

Là, je parle du métier dans l’édition. Je ne parle pas des bénévoles (qui ne sont pas forcément des professionnels) qui effectuent ce travail dans le cadre d’un groupe d’aide, d’un forum ou autre contexte encadré. J’ai été membre d’un forum d’écriture qui distinguait les demandes professionnelles pour édition, et les demandes d’aide au sein même du forum.

Aujourd’hui, les forums d’écriture se perdent aux profits des plateformes comme Wattpad. Mais, il y a encore dix ans, les forums étaient les lieux de rendez-vous des auteurs : publications des textes, aides/conseils, échanges. Ces forums étaient très souvent en accès privés, uniquement pour les membres. Dans la partie « Publication », chaque membre pouvait demander l’aide aux autres pour leurs textes. Dans la partie « Edition », les auteurs recherchaient des services professionnels et une liste était régulièrement à jour.

Je le précise, car j’ai été bénévole et je le signale dans mon expérience. En revanche, j’informe bien ce côté « bénévole sur forum » et non dans le cadre d’une édition. Et malheureusement, aujourd’hui, les amateurs et amateurs « professionnels » empiètent sur le terrain des professionnels. Je me révolte quand ils proposent des services payants, alors qu’ils n’en ont pas le droit (même au niveau de la loi, c’est illégal si cela devient une activité régulière) ; pire quand c’est gratuit, car ils concurrencent les professionnels du métier. Et tous n’informent pas de leurs compétences, enfin, de leurs non-compétences pour le coup. Cela frôle la publicité mensongère.

Certains sont honnêtes en parlant de bénévolat et en travaillant en partenariat avec des professionnels, mais c’est une minorité.

J’espère que cet article vous aidera,

Je vous souhaite une agréable journée.

Stéphanie —La Plume des Mots

 

 

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